Quelles sont les formes de discriminations au travail ?

Lorsqu’un employeur ou d’autres employés traitent injustement l’un de leurs salariés, on parle de discrimination sur le lieu de travail. Différents facteurs peuvent y contribuer. On peut citer ainsi les antécédents d’une personne, son sexe, son âge, ses opinions politiques, son apparence physique, ses capacités physiques ou d’autres caractéristiques. Il est important de noter qu’il existe de nombreuses manifestations de la discrimination sur le lieu de travail.

La discrimination sur le lieu de travail, qu’elle soit ouverte ou cachée

La discrimination sur le lieu de travail peut se manifester de nombreuses façons différentes. La discrimination directe peut se traduire par le fait de traiter un travailleur moins favorablement qu’un autre. Bien évidemment, celui-ci occupe le même poste ou un poste similaire sur la base d’un critère illégal ou interdit. 

A lire également : Achetez votre maison de retraite avec votre assurance vie

Cette forme déguisée de comportement discriminatoire est beaucoup plus difficile à repérer que ses contreparties plus évidentes. Elle peut également se manifester par un comportement involontaire. Une telle discrimination peut également se manifester si, par exemple, certaines personnes s’emploient activement à empêcher l’embauche de personnes handicapées ou de femmes à un poste donné. 

En outre, la discrimination peut également se manifester de manière plus subtile. Cela se produit lorsque de nouvelles réglementations ont été établies. Et lorsqu’elles peuvent avoir un effet sur les travailleurs ou un certain sous-ensemble de la main-d’œuvre. Ce type de préjudice n’est pas du tout délibéré. Les règles sont établies dans le but de favoriser le progrès de l’entreprise.

En parallèle : Le camping sur l'ile de Ré: un camping fait pour toute la famille.

Il est important de rappeler que les dirigeants d’une entreprise ne sont pas toujours à l’origine des préjugés sur leur lieu de travail, qu’ils soient directs ou indirects. Celui-ci peut avoir été mis en œuvre par un haut responsable de l’entreprise ayant autorité sur un ou plusieurs travailleurs.

Discrimination systématique

Quand les employés handicapés sont traités différemment de ceux qui ne le sont pas, on parle de « discrimination synthétique ». Ce type de préjugé est le plus nuancé et le plus répandu. Il se manifeste par une variété de comportements, d’attitudes et de pratiques. Ces derniers désavantagent les personnes handicapées. Ils peuvent sembler inoffensifs à première vue, mais ils ont en fait un effet profondément négatif sur ces personnes.

Ce type de préjugé est plus difficile à contrer. Il est toutefois possible de l’atténuer en favorisant un environnement dans lequel les individus sont encouragés à bien réfléchir à leurs choix et à s’abstenir de s’engager dans des actions contre-productives.

Une autre forme de préjugé : le harcèlement au travail

La discrimination sur le lieu de travail peut prendre de nombreuses formes, et le harcèlement sexuel en est une. Il peut donc porter atteinte au respect de soi d’une personne. À cause de ce qui s’est passé, cette personne ne sera plus fière de son travail. Cette atmosphère sera oppressante, étouffante et odieuse. 

Si la personne ne supporte plus d’être brimée régulièrement, elle sera obligée de démissionner. Par conséquent, les stratagèmes farfelus sont classés parmi les comportements discriminatoires. Chacun a le droit d’accomplir ses tâches professionnelles sans interférence d’aucune source, y compris le harcèlement.

Le préjugé structurel

Lorsque l’inégalité de traitement d’une population découle de la façon dont une société est structurée, on dit qu’il y a discrimination structurelle. Les inégalités de traitement envers certains groupes d’individus et les privilèges accordés à d’autres passent pour « normales » et « naturelles ». Ceci, en raison de conventions, de coutumes et de traditions en place depuis des siècles et fondées principalement sur le patriarcat, l’homophobie et la religion. 

Bien qu’il soit présent dans toutes les sociétés, ce type de discrimination est insaisissable et difficile à cerner. En fait, les présidences des structures sociales existantes qui y conduisent sont rarement remises en question. Et encore moins reconnues comme discriminatoires, par les personnes qui sont directement concernées.

Le préjugé institutionnalisé

Parfois, certaines politiques, coutumes et procédures internes d’une organisation ont pour effet de soumettre systématiquement les membres d’un groupe minoritaire à un traitement moins favorable que celui de la majorité. Dans ces circonstances, nous parlons de « discrimination institutionnelle. Le sujet de ces discussions se pose, par exemple, dans le domaine de l’école primaire. 

Dans ces écoles, les élèves issus de familles immigrées semblent souvent désavantagés par rapport à leurs pairs en termes de réussite scolaire (par exemple, en raison de critères d’évaluation prédéterminés des capacités linguistiques ou d’attentes préconçues et inconscientes de la part du personnel enseignant).

 

CATEGORIES:

Actu